samedi 29 novembre 2014

Méli-mélo de photos ...

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Ce qui aurait du être le dernier post des vacances 2014 devient le "pré-post" des vacances 2015. 

Comme à chaque année, le retour est assez chaotique! J'en ai oublié ce méli-mélo de photos que j'avais préparé.

Donc, en février 2014 j'écrivais...
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Comme dernier "post" pour ces merveilleuses vacances, je vous sers quelques photos, un peu pèle-mêle. Voici donc nos faits divers!




Voici une corde à linge version costaricaine. 

Une serviette est sèche en moins de 25 minutes. 

J'appelle ça la sécheuse solaire.
Mon "chum" à la chasse aux urubus!


XXOXX
Textures de mer




Une petite méduse échouée sur la plage. Elle est de la circonférence d'une pièce de un dollar. 

Il s'agît de la porpita porpita ou "Blue button".

Traduction libre :  bouton bleu !



Ce petit crabe se sert d'une moitié de semence d'un palétuvier comme radeau. 
La semence mesure environ 6-7 cm de diamètre. 


Voici le tronc d'un arbre que les guides s'amuse à nommer : l'arbre touriste!
Cette araignée, une golden slik orb-weaver mesure plus de 10 cm de long. 
Elle tissait sa toile entre le réservoir de propane et le mur de la maison.




Dernier souper en sol costaricain. 
A l'año próximo!



.... ! ,,,

lundi 3 mars 2014

El Parque National La Cangreja

Le parc national : "La Cangreja", est situé sur la route entre Parrita et Puriscal. Une route de gravier qui ressemble le plus souvent à un chemin de bois pas trop entretenu avec son lot de "planche à laver". Mais la nature nous rappelle sa force et sa délicatesse en même temps. Sur la route, entre Parrita et le parc, nous avons vu cet arbre magnifique. Haut de ses 10 mères, cet arbre avait revêtu ses couleurs de fête.
Un arbre en fleur près du village de "La Gloria" sur la route du parc.

"La Cangreja", ça veut dire : "Le Crabe". On nous a dit que c'est le dernier né des parcs nationaux du Costa Rica. Nous y sommes allés un samedi et, nous étions les seuls visiteurs ce jour là!

Un gentil "ranger" (le seul présent) nous à reçu chaleureusement. Normalement il y a un prix pour les Costaricains et un prix pour les étrangers... nous avons payé le prix des Ticos. C'est probablement une combinaison de mon bronzage et de l'espagnol de Jacques qui l'ont confondu! Chose certaine, c'est qu'on avait le parc à nous seul pour la journée. Je pense qu'il était content de voir du monde. J'ai remplie ma bouteille d'eau dans sa cuisine et j'ai utilisé ses "sanitarios"!

Le gentil gardien du parc nous a conseillé de faire le sentier qui allait à la rivière où nous pourrions nous baigner. Après la route poussiéreuse que nous venions de faire, ça nous a beaucoup inspirés. Nous entrons sur le premier sentier que nous rencontrons et entreprenons la descente vers la rivière. Quel bonheur de se retrouver en forêt, dans une jungle tropicale. Il fait 34°, si c'est pas 36°C.  Après quelques pas nous faisons lever un oiseau aussi gros qu'une dinde, un "chachalaca", sans doute. Après une centaine de mètres parcourus, Jacques à des doutes. C'est alors que nous rebroussons chemin. De retour au gardien, il nous fait comprendre que c'est la prochaine entrée qu'il faut prendre.

Le sentier est plus comme un chemin de bois ... un peu trop large à mon goût. Mais bon, je me calme et commence à sentir (dans tous les sens du terme) la forêt. Les odeurs me fascinent. Elle me créent des souvenirs. Les couleurs et les formes attisent mes neurones et la rétine de mes yeux. Je veux tout entendre. Les sons de la jungle sont particuliers, c'est très, paléolithique. Les insectes, surtout, sifflent à tout vent. Ils sonnent de partout. J'ai bien essayé de photographier plusieurs papillons ... mais sans grand succès.

La flore nous a comblé de sa beauté tout au long de la descente. Prenez par exemple, cet arbre, ce curieux végétal, cette plante,  elle est surnommée par les locaux, la brosse à singe (monkey's brush), du nom scientifique de : apeiba tibourbou Aubi.

Apeiba Tibourbou Aubi
Apeiba Tibourbou Aubi
Apeiba Tibourbou Aubi

Celle-ci, ils l'appellent : "Lipa de Puta". Il s'agît de Psychotria Eleta ou Lèvres Chaudes, c'est une plante arbustive qui, dans les bonnes conditions peut être assez florifère.
Lipa de puta / Lèvres Chaudes / Pshychoria Elata

Les végétaux sont rois et maîtres dans les parcs nationaux du Costa Rica. À part les sentiers coupés à la machette pour nous permettre de descendre, tout est sauvage. Pour ce qui est de la faune... il faut la laisser venir à nous! Le "ranger" nous a confié qu'un genre de pumas, très foncé, venait faire son tour certain soir. Semble-t-il qu'il aime à fréquenter les toilettes publiques du parc!

Ici quelques photos de la "Quebrada Cangreja". Un cours d'eau qui vient directement des sources de la montagne. Une eau limpide et "frettre" en titi! Assez froide que Jacques à refusé de s'y tremper. Je me suis rafraîchie, mais j'ai, moi aussi, été incapable de mi tremper complètement. 

Il n'y avait aucun bruit humain. sauf les nôtres. Les sons de la forêt étaient tellement intenses, que l'on aurait pas distingué le moteur d'un tracteur! C'était comme un "jam" de millier d'êtres vivants. L'eau, les insectes, les oiseaux, les grenouilles, les mammifères ... tous participent au concert.
Quebrada Cangreja
Quebrada Cangreja
Nous avons eu la chance de faire la rencontre d'un oiseaux rare. Un Trogon bairdii, Il s'agît d'un oiseau de 28 cm, bleu minuit qui reluit vert selon l'angle de la lumière et un ventre de la couleur du soleil couchant et une queue d'un blanc immaculée. Ça c'est la description du mâle, bien sur! Jacques l'a vu le premier. Un mâle flamboyant! Je n'ai pas été assez rapide pour le prendre en photo de face et l'oiseau rare ne s'est pas offert le ventre à ma vue.. Alors, je vous offre quelques secondes en compagnie d'un Trogon bairdii.



Cliquez sur le lien ci-haut pour partager quelques secondes de votre vie avec un oiseau rare!

Nous avons aussi vu une femelle. Tête et corps dans  des tons de gris, le haut du ventre gris et le bas du ventre du même orange que le mâle. Elle était plus discrète, cachée dans les branches à plusieurs mètres plus loin. La présence de la femelle explique le comportement du mâle. Les mouvements saccadés de sa queue sont un signe d'excitation. Nous l'avons observé pour plus de 10 minutes (toujours de dos!) avant qu'il ne s'enfonce dans la forêt.
Après le départ de l'oiseau, nous sommes allés nous installer près de la rivière pour le lunch.
Nous avons vus plein de papillons, entendu les chansons de dizaine d'oiseaux et de centaine d'insectes.

Après avoir mangé nos sandwichs et s'être reposé un peu, nous avons pris le chemin du retour. Une montée de 1 km sous un soleil de plomb. Une fois aux bureaux du parc, le gentil gardien m'a laissé allez dans sa cuisine pour qu je remplisse ma bouteille d'eau. Ce fut une belle expérience, surtout la rencontre avec le trogon!



jeudi 27 février 2014

Nous aimons jouer dans l'eau ...

Eau, eau, eau... eau salée de préférence!

Nous aimons l'eau. Celle de la côte Pacifique surtout. Elle est chaude et douce...
Tous les jours c'était la baignade réglementaire de 30 à 60 minutes. Un bain tourbillon naturel géant qui se prend à la marée montante. Un excellent exercice pour le "corps" (lire : core).
Ça fait des merveilles pour la section centrale de ma douce moitié!
Chaque jour, au programme, une longue marche sur la plage... de préférence à la marée basse. La vie est  bien faite...  marche à marée basse et baignade à marée haute.

Les habitants de la plage...
Pendant quelques jours, nous avons eu droit à des piscine à même le sable laissées par la marée quand elle se retirait. Il y en avaient des toutes petites mais, certaines, étaient assez grandes pour qu'on y passe beaucoup de temps. Très relaxant, très chaud. Nous étions normalement accompagné de bancs de petits poissons qui, dès que l'on approchait, fuyaient de tous bord tous côtés.


C'était comme retomber en enfance quand on jouait dans la pataugeuse! 
Un peu comme ... le bonheur!


Nous avons eu droit à un spectacle d'effets spéciaux. Une averse c'est amenée des montagnes et est passée à quelques mètres de notre piscine. On la voit d'ailleurs assez bien sur cette photo. 



Dans nos spas improvisés, se glissaient quelque fois de ces gentils crabes colorés. Attention, ne vous fiez pas à l'apparence, il défendent leur territoire farouchement contre toutes attaques, même une "gougoune" inoffensive. Laissez-moi vous informer que lorsqu'il vous trouve trop près ... il pince!



Regardez-moi ces couleurs ... tout à fait dans ma palette!

Comme toutes les journées se termine de la même façon... une fois de plus je ne peux pas résister à partager ce moment avec vous....



mardi 18 février 2014

Visite à la montagne

Deux arbres gigantesques que les fermiers ont daignés garder sur leurs terres. Imaginez, avant, il y en avait partout de ces géants! Cette photo fut prise sur le chemin de Tulin.

Il s'agit d'un petit village en montagne à environ une heure de voiture de notre maison. Nous avons été invité à passer une journée chez "l'habitant". En fait, Telsy, qui est une massothérapeute qui me traite ici, nous à chaleureusement reçue chez elle. Le village de Tulin à été fondé par le grand-père de son mari. Presque tous les habitants de ce hameau sont parents... cousins, cousines, oncles, tantes, neveux et nièces.... 


Ah! oui, il faut que je vous dise que notre casa est voisine de celle de la soeur de Telsy et que, ce matin là nous avons pris comme passagère la mama. Elle nous a servi de guide pour nous rendre à Tulin, chez notre hôte. 


Ici, les vaches sont, pour la plupart élevées pour la viande. Il fait trop chaud sur la côte, pour la majorités des races qui donnent beaucoup de lait comme notre "Holstein" (la noir et blanc). C'est plutôt des Neroles ou encore des Brahmanes, de grosses vaches de couleurs crèmes ou grises avec une grosse bosse sur le dos (descendantes directes des zébus). Ces races bovines sont plus résistantes à la chaleur et à la sécheresse que nos variétés nordiques.

Les Ticos ont croisé leurs vaches résistantes avec des variétés donnant plus de lait, c'est ainsi, avec ces hybrides qu'ils réussissent à avoir une production de lait dans les régions plus arides et sur la côte. Dans la vallée centrale, autours de San Jose, le climat est plus tempéré et ils réussissent à garder des troupeaux de vraies vaches laitières.

Bon, maintenant que le cours d'agronomie est terminé, laissé moi vous parler du fromage!

Mon amie Telsy fabrique du fromage de façon artisanale. Et non, je n'ai pas de photo... j'étais bien trop impressionné par le procédé que j'ai oublié d'utiliser ma caméra. Elle nous attendait avec le lait frais du matin (8 vaches traites à la main par son mari, tous les matins) pour commencer le processus. Nous avons filtré le lait, y avons ajouté une culture, du lait caillé provenant de la production de la veille et après avoir bien brassé le tout, nous avons laissé le mélange reposer pendant environ une heure.

Le lait est devenu "jello", une gélatine légère qui grouille au moindre mouvement. Nous avons ensuite coupé le tout en languette d'environ 2 ou 3 cm. C'est à ce moment que le petit lait fait surface. Commence alors la première étape d'égouttage. Doucement, avec un contenant on enlève le surplus de liquide. Il n'y a pas de cuisson, nous assistons à la production d'un fromage de lait cru. Une fois la majorité du liquide retiré, nous laissons le tout reposer quelques heures. De toute façon, c'est déjà l'heure du repas du midi : almuerzo.

Après un copieux repas de poulet en sauce avec du riz, de la salade, des frijoles recuites, pommes de terre et salade de betteraves, nous retournons à notre fromage!

Le processus à lieu dans un grand bac du genre "rubbermaid". À l'ouverture du couvercle, Jacques et moi restons bouche bée! Sous nos yeux un bac rempli de fromage en grain! C'est pareil comme notre fromage québécois qui fait "squich squich". Les yeux ronds, on y goutte et c'est le nirvana. C'est aussi bon, sinon meilleur que celui de chez nous. Notre hôte est déconcertée par notre fascination face à ces petits "granos de queso". Nous lui expliquons, tant bien que mal la source de nos exclamations.

Mais pour elle, le processus n'est pas encore terminé. Nous en retirons quand même quelques grammes en grain, avant qu'elle ne continue. Une fois la dernière étape franchie, nous voilà avec presque quatre kilos d'un fromage frais qui n'a rien à envier à nos cheddars.
Nous sommes repartis, avec quelques 500 grammes de bonheur et la mama pour revenir sur la côte. Ça été une journée de découverte et de communion avec de vrai costaricains. 

Pura Vida.



Derrière chez-nous y'a une lagune!

En sortant de la maison, on n'a qu'à traverser la petite rue de sable et nous voilà au bord de la mer. À marée basse, une rivière apparaît sur la droite.


En fait, c'est pas une rivière du tout, c'est là où s'évacue l'eau de mer qui, à la marée haute est entrée dans la lagune. 


À marée basse, nous pouvons marcher sur la rive ouest de la lagune et entrer dans ce monde qui semble sortir tout droit de la préhistoire. Des petits poissons se tiennent en banc et se sauve à toutes vitesse à notre approche. C'est le calme total.



En suivant la rive, plus loin on trouve un petit sentier qui nous fait pénétrer plus profondément dans la "mangrove", c'est une petite forêt de palétuviers. Ce sont ces arbres qui poussent dans les zones inondées, deux fois par jours par les marées.




Ces arbres ont des racines qui sortent de terres... comme de minis stalagmites. Des centaines de crabes minuscules, pas plus gros que l'ongle de mon pouce courent dans tous les sens. Malheureusement, ils sont trop rapide pour que je puisse les prendre en photos! Par contre j'ai réussi à prendre ses deux oiseaux... 



Selon la légende locale il y aurait quelques crocodiles dans notre lagune,  dont une femelle de 3 mètres... on a pas eu la chance d'en voir un seul! Peut-être une autre fois... 

lundi 17 février 2014

Excursion à la plage de Guacalillo

Voici quelques photos que nous avons prises aux abords d'une plage perdue du nom de Guacalillo. Une petite enseigne ou "rotulo" en espagnol, nous indique qu'il y a une plage, par là.... après 15 kilomètres de routes de terre poussiéreuses nous voyons des centaines d'oiseaux. Une lagune, bien cachée se dévoile devant nos yeux. Il y a, des cigognes, des aigrettes blanches, des spatules roses, des ibis blancs et bien d'autres encore. Il est difficile de s'y approcher. Le spectacle en vaut la peine.

La lagune près de la plage de Guacalillo
Cigognes, grandes aigrettes blanches, ibis et autres ...
Ibis et grande aigrette
Plage de Guacalillo
Plage de Guacalillo
Arbre rempli d'orchidée, sur le chemin de la Plage de Guacalillo

La Plage de Guacalillo est située entre Orotina et Tarcoles. En partant de la lagune, nous avons suivi une route... pas très achalandée qui nous amena sur la rive ouest de la rivière Tarcoles, presque à l'embouchure de celle-ci avec l'océan Pacifique. Aucun de pont, juste un cul de sac. C'est sur cette route que nous avons découvert un bras de mer où se reposaient des centaines d'oiseaux marins.... des sternes ou des mouettes... avec une volée de pélicans bruns en arrière plan.





mercredi 12 février 2014

Festival de couchers de soleil, édition Centro!

Et oui... une autre série de photos de couchers de soleil...


Si vous ne vous en êtiez pas encore rendu compte, laissez-moi vous rappeler que je suis un peu "fanatique" de couchers de soleil.

Je ne peux pas m'en empêcher... ça me prend ma dose tous les soirs!

En plus, c'est vraiment une tradition, depuis mon tout premier voyage au soleil, au Nicaragua au début des années 90. J'adore regarder le soleil descendre à l'horizon. Même que Jacques à placé une alarme à 17h pour faire sûre que l'on ne l'oubliera pas! 

Je vous pésente donc quelques photos de couchers de soleil prises juste en face de la maison où nous logeons.

  














Qu'on soit à marée haute ou marée basse, chaque soir nous offre un spectacle unique et grandiose!