jeudi 29 janvier 2015

Hiver 2015

Semaine 1

Jour 1

Nous nous sommes lever à 3h00 mercredi matin. Le taxi arrive vers 3h15 et hop! direction aéroport PE Trudeau. Nous avions fait le "e-check-in" sur l'Internet la veille....
Super cool, aucune attente, nous avons enregistré nos bagages (ce qui nous à coûté, pour chaque bagage 26.50 $ cdn!) et nous voilà déjà  en ligne pour la sécurité. Quelques minutes plus tard, c'est aux douanes américaines que nous attendons.

On arrête pas le progrès! Ce sont maintenant devant des machines que nous remplissons les formulaires de l'immigration. La machine prend même notre photo. je pense que c'est un moyen détourné pour le gouvernement américain de nous ficher... comme les douaniers ne peuvent prendre la photo le la rétine de l’œil des Canadiens, ils les prennent carrément en photo! Mais bon, comme on a rien à cacher, who cares! 

L'embarquement commence vers les 5h45. On décolle à l'heure, à 6h10. Le vol se passe très bien. Nous arrivons à Miami, pour notre escale. Nous avons un peu moins de 2 heures. Le temps de se rendre à l'autre bout du "concorse D" par le "areal train" et de manger un "bon" hamburger de Wendy's.... à ta santé mon cher David... et nous voilà près pour notre vol ver San Jose, Costa Rica.

Pour celles et ceux qui ne sont jamais allés à l'aéroport de Miami, croyez-moi, c'est gigantesque! Il y a 5 pavillons, qu'ils appellent "concourse" et on se promène dans un genre de métro extérieur pour aller d'un bout à l'autre.

Notre avion a un peu de retard... nous partons finalement une trentaine de minutes plus tard que prévu, rien d’alarmant. Pour le premier vol, nous étions dans un Airbus neuf mais le deuxième, nous nous sommes retrouvé dans un vieux Boeing 757. Ça branlait un peu, pas mal.... surtout qu'on a pogné des turbulences et quelques poches d'air un peu avant d'arrriver a San Jose! Gare aux coeurs sensibles!


Vue du ciel d'une petite partie de Miami.

Approche de l'aéroport de SJO.

La tour de contrôle de l'aéroport Santa Maria, Costa Rica.

Une fois arrivé en sol costaricain, il nous a fallu un peu plus d'une heure pour passer l'immigration, ramasser nos bagages et passer la douane. Le gentil préposé de l'agence de qui on loue le véhicule nous attendait, pancarte à la main. Après avoir rempli les formalités d'usage, nous étions prêt à partir pour la côte pacifique. C'est vers 14h40, heure locale (une heure plus tôt qu'à Montréal) que nous sommes enfin partis au volant de notre Jimmy.

Jacques peut enfin revêtir son uniforme de vacances!

Le trajet de l'aéroport jusqu'à la côte est d'à peu près 2h00. Nous sommes arrêtés faire une première épicerie de base et enfin direction Esterillos Centro (un autre 30 minutes de route). Nous arrivons enfin, après une longue journée (+/- 16h00) de transport à notre destination finale, la casa de la playa!

Les jours suivants...

Pourquoi on reste à l'ombre à l'heure du midi...

On a fait une expérience avec un petit thermomètre, la température moyenne à l'ombre oscille autours des 30 degrés Celsius.


Nous avons laissé le thermomètre au soleil entre midi et deux heures.... le dernier affichage que nous avons pu y voir était celui-ci....


Après, le thermomètre est complètement devenu fou! 


C'est là que l'on comprend le proverbe anglais qui dit : "Mad dogs and english men go out in the mid day sun." Traduction libre : "Seuls les chiens fous et les anglais sortent sous le soleil du midi!" En tout les cas, Jacques, lui, il reste à l'ombre.

...


Reflets des nuages à marée basse.

Ma belle Sylvie, en voilà un pour toi...

Coucher de soleil au nuages roses...


Excursion de pêche en mer!

Je me suis levée avec le soleil pour aller à la pêche en mer. Une barque d'une vingtaine de pieds équipé d'un hors bord Mercury 40 forces et un toit pour nous protéger du soleil de plomb. Nous étions trois en plus du capitaine. Moi et deux "gringos" d'âge mur et, sensé être des pêcheurs aguerris...

Lever de soleil à Esterillos Centro.

C'est donc vers 6h15 que je partis avec notre voisin, Dan, pour Esterillos Oeste où nous attendait notre jeune capitaine, William. Une fois les présentations d'usage, nous embarquons à bord et l'aventure commence. Pour tous ceux et celles qui sont déjà partis de la plage en embarcation, vous savez à quel point l'expérience du capitaine est cruciale. Il lui faut "surfer" les vagues pour nous faire passer de l'autre côté de la houle. Notre jeune capitaine s'est acquitté de sa tâche avec brio.  Nous nous sommes rendu aux abords d'un haut fond et nous avons commencé à pêcher à la traîne.
Au bout de quelques minutes... me voilà à crier : "Fish on!" C'était là, la première prise de la journée. J'ai ramené un "Spanish mackerel" (maquereau espagnol) à bord.

Spanish mackerel!

On peut déjà lire l'envie sur le visage de ce cher Mike! Dan, notre voisin ferra un poisson coq sur un "popper", mais il le perdit avant qu"il n'arrive au bateau. Après plusieurs tours infructueux au-dessus des rochers, on décida de s'ancrer pour taquiner les poissons de fond.
Encore une fois, c'est moi qui réussit la première prise. Un petit rouget d'une dizaine de pouces. On le garde, il sont très bon à manger. Et voilà que j'en prend un autre... Mike en prend un lui aussi, finalement... ce sera le seul et unique qu'il ramènera au bateau!
Dan en sort un lui aussi.... mais trop petit, on le remet donc à l'eau.
Me voilà en feu... je prend une carangue à gros yeux.


Carangue à gros yeux.

Nous restons près d'une heure sur le haut fond. Je sortit un autre rouget de bonne taille et plusieurs autres, trop petits que je rejetai à l'eau... Les deux hommes et le capitaine.... rien en toute!!! Pour ceux et celles qui me connaisse bien, vous imaginez ma fierté! Moi la fille qui sort les poissons les uns après les autres et les hommes.... nada!

Sur le chemin du retour j'en ai profité pour immortaliser notre quartier. Notre maison est directement sous l'inscription "la casa".



Une fois à la maison, j'ai fait de beau filets avec tous mes beaux poissons. Nous avons mangé les rougets le soir même et la carangue hier. Hum! Le poisson, je n'aime pas d'habitude mais, frais comme ça, c'est vraiment bon.




La journée s'est terminée sur un magnifique coucher de soleil accompagnée d'un bon rhum-punch.


¡Hasta luego!